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Transplantation d'un arbusteCe site utilise des cookies .En poursuivant la navigation, vous acceptez leur utilisation permettant l'accès à toutes les fonctionnalités du site. En savoir plus et paramétrer vos cookies
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... |  Il est assez fréquent que quelque temps après la plantation d'un arbuste ou d'un petit arbre, on se rende compte que l'emplacement a été mal choisi.
Plusieurs raisons sont possibles : mauvaise exposition, mauvais calcul de l'étalement, rendu non satisfaisant avec les autres végétaux environnants…
Il est toujours possible de le déplacer, pour réparer l'erreur, mais à condition de prendre certaines précautions
Et surtout cette fois bien choisir le nouvel emplacement et être certain que "le jeu en vaut la chandelle". En effet, bien qu'une transplantation soit possible, elle n'est pas sans risque, la reprise n'est jamais garantie.
Les végétaux n'aiment généralement pas être déplacé. En pleine croissance un déménagement leur cause du stress et, de plus bien souvent, des racines sont blessées.
Donc une bonne réflexion s'impose avant d'agir.
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PERIODE DE TRANSPLANTATION :
La meilleure période de transplantation se situe entre octobre/novembre et mars/avril.
On privilégie souvent l'automne afin que l'enracinement se fasse en douceur avant les grands froids. L'arbuste sera ainsi en pleine vigueur au printemps suivant.
Bien sûr il faut éviter toutes les périodes de gel.
Cependant cette règle a quelques dérogations pour certains arbustes frileux où une transplantation printanière est préférable.
Il faut consulter les conditions de culture au préalable. La règle est que la transplantation se fait à la même période que la plantation.
Le travail en est facilité, et surtout on risque moins de blesser l'arbuste lorsqu'on effectue le déplacement après une période de pluie. Si la terre est trop sèche, arroser copieusement plusieurs jours de suite.
QUELS ARBUSTES OU ARBRES SONT CONCERNES :
Il est possible de déplacer aussi bien des arbres ou arbustes d'ornement que fruitiers.
Mais si tous peuvent être transplantés la reprise sera plus ou moins délicate.
• Les arbres plantés depuis peu d'années acceptent plus facilement de déménager. Plus le sujet est âgé et plus son système racinaire est développé. Lorsqu'on le déplace on dérange automatiquement cette bonne osmose et on casse des racines ; la reprise est alors aléatoire.
En règle générale on estime que dès que la base du tronc mesure plus de 8 ou 10 centimètres, les chances de reprise sont très faibles.
Il y a quelques exceptions à cette règle avec les rosiers (s'il sont installés depuis moins de dix ans) et la plupart des arbustes dits de terre de bruyère, comme les rhododendrons, qui acceptent facilement le déplacement. A noter que les rosiers sont les seuls à pouvoir déplacés à racines nues, c'est-à-dire sans motte de terre.
• Un autre problème justement est la motte de terre. La dimension de cette dernière varie en fonction de la taille de l'arbuste. La motte ne doit en effet pas être inférieure à la moitié de la ramure totale de l'arbuste. Sinon le poids devient alors rapidement un problème. La solution est de réduire la ramure, ce qui permet d'enlever une motte plus petite. Mais dans ce cas les racines sont également coupées et la reprise est délicate.
PREPARATION DU NOUVEL EMPLACEMENT :
Comme pour une plantation, le trou doit idéalement être préparé plusieurs semaines à l'avance.
 Il faut tout d'abord calculer la motte de terre que l'on va déplacer avec l'arbuste. Le trou de plantation doit en effet être plus large et plus profond que la motte. Idéalement il faut prévoir le double de la motte.
Il ne faut pas hésiter à ouvrir un grand trou pour pouvoir bien travailler et ameublir la terre. Dans une terre meuble les racines pourront plus facilement se réinstaller.
Bien arroser la terre.
Installez un lit de gravillons dans le fond du trou afin d'assurer un bon drainage.
Selon la qualité de la terre et les exigences de l'arbuste qui y sera installé il peut être nécessaire de prévoir un apport d'engrais de fond (à libération lente), de fumier ou de compost décomposé.
Au moment de la plantation, penser que la corne broyée, la poudre d'os marine ou le sang séché sont excellents pour favoriser le développement des racines et aident donc à la reprise.
COMMENT DETERRER L'ARBUSTE :
Pour le déterrer il faut prendre le maximum de précautions et agir délicatement afin d'abimer le moins possible les racines.
• Regarder l'étalement de la ramure de l'arbre et tracer un cercle à son aplomb. En règle générale, vu que l'arbuste ne doit pas être trop grand la distance entre le tronc et le cercle doit être comprise entre 30 et 50 cm maximum.
• Commencer à creuser sur ce cercle une tranchée à l'aide d'une pelle droite ou d'un louchet. Il faut bien l'enfoncer à la verticale. Faire la tranchée de la profondeur du louchet.
Si des racines se présentent horizontalement au-delà de ce cercle, il faut les couper mais d'une manière bien nette, sans hachure ni arrachage. Pour cela le plus simple est de faire un geste franc et sec avec le fer de la pelle (il doit être bien tranchant), une scie ou un sécateur (selon la grosseur des racines).
• Après avoir effectué cette tranchée, prendre la fourche-bêche et essayer de dégager délicatement la motte. Si l'arbuste est de petite taille, la motte se dégage et bascule aisément. Par contre pour les arbustes de taille plus importante et/ou ayant des racines profondes et verticales, il faut creuser à au moins 50 centimètres de profondeur.
Passez bien la fourche-bêche sur tout le tour du cercle pour faire basculer la motte. Il faut déplacer la fourche-bêche de droite à gauche et non pas d'avant en arrière. En effet le balancement d'avant en arrière, ou d'arrière en avant, abîmé la motte de terre.
Attention à toujours agir délicatement pour dégager la motte sans forcer pour ne pas casser les racines.
• Lorsque la motte est prête à être dégagée, la basculer sur une bâche. Cette dernière permet de déplacer plus facilement toute la motte sans l'abîmer et sans perdre trop de terre et sans abimer les racines apparentes.
• Retailler bien nettement, si nécessaire, les racines.
• Sur les grosses racines qui ont été coupées, ainsi que les branches éventuelles, d'environ 5 centimètres de diamètre, il est préférable de les badigeonner avec un mastic cicatrisant ou du goudron de pin. Cela permet de limiter les risques de parasites et/ou de maladies.
INSTALLATION DANS LE NOUVEL EMPLACEMENT :
Le trou doit être bien préparé, comme vu précédemment.
• Installer la motte de terre dans le trou en faisant attention que le haut de la motte, donc le collet, soit bien en haut du trou.
Combler l'espace libre avec la terre en tassant bien pour évider les poches d'air.
• Si un tuteur doit être installé il faut le faire au moment de la mise en terre de l'arbuste en agissant délicatement pour ne pas blesser les racines.
• Faire une cuvette autour du tronc pour retenir les eaux de pluies et d'arrosage.
• Installer un paillage au pied de l'arbuste.
ENTRETIEN APRES LA TRANSPLANTATION :
• Dès la transplantation, et durant toute la première année, les apports d'eau doivent être réguliers afin de favoriser l'enracinement.
• Bien surveiller car affaibli par le "déménagement", il peut être plus sensible aux parasites et/ou aux maladies.
• Le reste de l'entretien est à effectuer, en fonction de chaque espèce, comme avant la transplantation.
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