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| Tout le contenu du site concernant le JARDINAGE est rédigé en considérant qu'il concerne avant tout les végétaux cultivés en France Métropolitaine. Par extension il peut généralement s'appliquer à tous les pays de l'hémisphère Nord, avec quelques fois des adaptations mineures faciles à mettre en place.
Par contre, si les lieux de culture sont dans l'hémisphère Sud, il convient d'exploiter avec la plus extrême prudence les textes proposés.
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L'équipe |
|  Le Poirier est originaire d'Asie Centrale. Il est connu en Europe depuis la nuit des temps. Sa culture était déjà bien développée dans l'Antiquité puisqu'on retrouve des traces de greffages par les Romains.
Mais sa culture s'est vraiment développée sous le règne le Louis XIV. Jean de la Quintinie, le jardinier du roi, en installa de nombreuses variétés à Versailles.
Le poirier a le plus souvent une durée de vie très longue puisqu'il peut vivre jusqu'à 200 ans.
Il fait partie des arbres fruitiers les plus cultivés. Pour les petits jardins les poiriers seront palissés et cultivés en espaliers. Dans les grands espaces ils seront installés en isolés de plein vent. Ils existent également des variétés naines qui sont idéales pour une culture en bac sur un balcon ou une terrasse.
Si les poiriers sont généralement autostériles, on trouve maintenant des variétés auto-fertiles. Mais pour une bonne pollinisation, donc une bonne fructification, il est recommandé de planter au moins une autre variété. Cette dernière doit être compatible et principalement avoir une floraison à la même époque pour que les insectes pollinisateurs puissent bien faire leur travail. A noter que l'autre poirier peut être dans le jardin du voisin s'il n'est pas trop éloigné (pas plus de 40 mètres environ).
Le bois du poirier est recherchée pour l'ébénisterie et la sculpture du fait qu'il se travaille facilement.
C'est également un bon bois de chauffage.
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Nom commun masculin :
Poirier
Nom latin :
Pyrus Communis
Famille :
Rosacées
Origine :
Asie centrale
Type de végétation :
Arbre fruitier à fruits comestibles.
Très rustique, il supporte des températures allant de -15 à -20°C selon les variétés. Il se cultive jusqu'à 1000 mètres d'altitude.
Type de feuillage :
Feuilles caduques, alternes, ovales et vert brillant qui rougissent en automne.
Mode de multiplication :
Greffage. Semis uniquement pour obtenir un porte-greffe.
Destination :
Jardin fruitier et d'agrément, isolé. Certaines variétés peuvent être cultivées en bac (au moins 50 centimètres de diamètre et de profondeur).
Qualité du sol :
Humifère, frais, lourd, profond et bien drainé. Il est assez exigeant en matière de sol. S'il apprécie les terres argileuses il supporte mal les sols trop riches en sable et en calcaire.
Pour une culture en bac, il faut mettre une couche de gravillons dans le fond du pot pour assurer un bon drainage.
Amendement et Fertilisation :
Faire un apport de fumier ou de compost décomposé à la plantation puis tous les ans en automne.
Au printemps, un apport d'engrais pour arbres fruitiers est appréciable sans être indispensable.
Exposition :
Très ensoleillée et abritée des grands vents surtout ceux du nord. Il déteste également les embruns marins.
Hauteur :
Selon les variétés et la forme donnée, les poiriers peuvent mesurer jusqu'à 10 mètres de haut.
Les mini-poiriers, destinés à une culture en bac sur un balcon, mesurent environ 150 centimètres de haut.
Espacement :
L'espacement à respecter est en fonction de la taille et de la conduite que l'on souhaite donner au poirier:
En cordon : 2 à 3 mètres sur une ligne.
En palmette en U simple : 1,60 mètres sur la ligne
En palmette en double U : 2,50 mètres sur la ligne
En palmette oblique : 3 à 4 mètres sur la ligne
En fuseau : 4 mètres en tous sens
En demi-tige : 6 mètres en tous sens
En haute-tige : 8 à 10 mètres en tous sens
Profondeur de plantation :
Idéalement le trou de plantation doit 80 centimètres en tous sens. Le minimum à respecter étant du double de la motte.
A la plantation, la base du tronc doit être au niveau de la terre.
Culture et Entretien :
La plantation s'effectue du mois de novembre au mois de mars, hors période de gel, surtout pour les poiriers à racines nues. Le trou de plantation doit être préparé au préalable et la terre du fond bien décompactée afin de faciliter l'enracinement. Mettre dans le fond du trou deux bonnes poignées de corne broyée, c'est un bon activateur de racines. Pour favoriser la venue des nouvelles racines (des radicelles), couper l'extrémité des racines actuelles avec un sécateur. Dans le cas de poirier à racines nues, penser à les praliner. Tailler également les branches d'environ un tiers de leur longueur.
A la plantation, il faut installer un système de tuteurage ou un haubanage afin de maintenir l'arbre bien droit et de lui permettre de s'enraciner correctement. Il est à laisser en place pendant 2 ou 3 ans.
Arroser généreusement (20 à 30 litres), dans la cuvette d'arrosage, dès que le trou de plantation est rebouché. Les deux premières années, les arrosages doivent être copieux en été.
En été, mettre un paillage à son pied pour conserver la fraîcheur de la terre et limiter la venue des mauvaises herbes.
Les poiriers cultivés en bac doivent être arrosé régulièrement afin que la motte de terre ne se dessèche pas.
En culture en bac un rempotage doit être fait tous les 4 ans. Les années intermédiaires, il faut effectuer un surfaçage, en remplaçant les premiers centimètres de terre.
La plupart des variétés demandent un éclaircissage des fruits. Il s'effectue après l'éclaircissage naturel, la chute spontanée, dans le courant du mois de juin. Il faut conserver uniquement une ou deux poires par bouquets, en retirant de préférence celles qui se trouvent au centre. Sur les arbres dits de plein-vent l'éclaircissage se fait tout seul.
La taille s'effectue du mois de décembre au mois de février, à partir de la deuxième année (la première année, il faut le laisser s'implanter et pousser de manière naturelle).
Pour les poiriers qui sont cultivés en forme libre, la taille s'effectue que les 4 ou 5 ans. Elle consiste à l'élaguer (en fin d'automne, début d'hiver) de manière à activer la fructification. Il suffit de couper le bois mort et les branches trop enchevêtrées afin d'aérer la ramure et de lui conserver un port équilibré.
Pour les poiriers formés (cordon ou palmette) ou semi-libres (fuseau ou gobelet) la taille de formation consiste à consiste à garder une silhouette équilibrée et surtout un allongement des rameaux principaux afin que les rameaux secondaires puissent se développer correctement. Par la suite, la taille de fructification est une taille trigemme, c'est-à-dire à trois yeux (bourgeons). Cette méthode consiste à réduire les rameaux secondaires (en ne laissant que trois yeux) afin que les fruits naissent le plus près des branches charpentières.
Pour limiter la venue des maladies, un traitement préventif, fin février/début mars, avec de la bouillie bordelaise est recommandée pour limiter la venue de bon nombre de maladies. Les traitements d'hiver sont également à respecter pour un bon état sanitaire du poirier.
La multiplication s'effectue par greffage en écusson dans le courant du mois de juillet. Les semis sont utilisés pour obtenir des poiriers francs sur lesquels on greffe par la suite une autre variété.
Période de floraison :
Les fleurs, regroupées en corymbes, apparaissent en avril/mai.
Couleur :
Blanc.
Période de Récolte :
Selon les variétés les récoltes s'échelonnent du milieu de l'été à l'hiver.
Pour tester le bon mûrissement de la poire il suffit de la prendre dans la main et de la tourner délicatement. Si elle est prête à être cueillie, elle se détache presque toute seule de la branche avec son pédoncule.
Pour que les poires conservent mieux, tremper leur queue dans de la cire chaude, dès la récolte.
Parasites :
Bupreste, Carpocapse, Cécidomyie, Hoplocampe, Phytope, Psylle et Tigre.
Maladies :
Entomosporiose, Feu Bactérien, Gommose, Rouille et Tavelure.
Le poirier peut également souffrir de Chlorose en cas de terre calcaire.
Voisinage propice – Plantes compagnes :
Il apprécie particulièrement bien les plantes mellifères. Installées à proximité elles attirent les insectes butineurs et pollinisateurs ce qui est propice à une bonne pollinisation.
Voisinage néfaste – Plantes incompatibles :
Il faut éviter d'installer le poirier à proximité les arbres et arbustes sensibles au feu bactérien comme les aubépines, les buissons ardents et les cotonéasters.
Influence de la lune sur la culture du Poirier :
Catégorie de végétal : Fruits et Graines.
Elément : Feu.
Période de semis et de plantation : Effectuer les plantations en lune descendante et en jours lunaires en Bélier, Lion et Sagittaire.
Travaux d'entretien : Les jours lunaires en Bélier, Lion et Sagittaire.
Les greffages se font en lune descendante.
Période de récolte : Au fur et à mesure du mûrissement. Il est préférable d'éviter les jours lunaires en Poissons, car les fruits ne se conserveront pas.
Pour plus de renseignements sur l'influence de la lune sur les végétaux, vous pouvez consulter le dossier LUNE ET JARDIN
Mois par mois et jour par jour, vous y trouverez le détail des travaux à effectuer.
Quelques Espèces / Variétés :
Il existe de très nombreuses variétés de poiriers. La liste ci-dessous est donc loin d'être exhaustive.
Poirier "Beurré Hardy" : Variété vigoureuse mais sensible à la tavelure. Les poires, de belle taille jaune verdâtre et sucrées, arrivent à maturité en septembre/octobre.
Poirier "Comtesse de Paris" : Variété vigoureuse et résistante aux maladies. Les poires de taille moyenne sont allongées, de bon saveur et arrivent à maturité en novembre/décembre. C'est un bon pollinisateur.
Poirier "Conférence" : Variété résistante à la tavelure. Les poires sont grosses, allongées, jaune verdâtre et arrivent à maturité en octobre. Elles se conservent bien. C'est un bon pollinisateur.
Poirier "Docteur Jules Guyot" : Variété autofertile, vigoureuse, productive et résistante à la tavelure. Les poires, de belle taille et jaune citron, sont à maturité dans le courant du mois d'août. Les poires ne se conservent pas longtemps.
Poirier nain "Garden Pearl ®" Variété autofertile idéale pour une culture en bac. Les poires de belle taille sont de bonne qualité gustative.
Poirier "Général Leclerc" : Variété autofertile. Les poires de taille moyenne sont à maturité en octobre voire novembre. Elles se conservent environ deux mois.
Poirier "Louise Bonne d'Avranches" : Variété très sensible à la tavelure. Les fruits arrivent à maturité au mois de septembre. C'est un bon pollinisateur.
Poirier "Saint Jean" : Variété autofertile et vigoureuse. Les poires de petite taille sont juteuse et arrivent à maturité fin juin. Elles ne se conservent pas.
Poirier "Williams" Variété la plus cultivée mais relativement sensible à la tavelure. Les fruits, gros jaunes et à chair juteuse et sucrée, arrivent à maturité vers la fin du mois d'août. C'est un bon pollinisateur.
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