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... | AIDER LA TERRE POUR LIMITER LES ARROSAGES :
Binage :
Il ne faut jamais perdre de vue le vieil adage qui édicte qu'un bon binage vaut deux arrosages, c'est probablement le dicton le plus célèbre des jardiniers.
Effectivement un bon binage, sur quelques centimètres de profondeur, permet vraiment d'économiser de l'eau.
Le principe est que le binage décompacte les mottes de terre, ainsi les eaux de pluie ou d'arrosage ne ruissellent pas mais pénètrent bien dans la terre
Il faut donc toujours biner avant un arrosage ou avant la pluie.
Dans le même ordre d'idée, le buttage des pieds de légumes comme les haricots ou les pommes de terre favorise la condensation de la vapeur d'eau à la base des plantes.
Paillage :
Pour plus de renseignements sur les différents paillis et leur utilisation, consultez le coup de pouce paillage ainsi que celui sur le BRF.
Dès que le sol s'est réchauffé au printemps, couvrez-le d'un bon paillis.
Quel que soit le type de paillage employé, il permet de bien conserver la fraîcheur de la terre en limitant l'évaporation de l'eau.
Le paillage doit être déposé sur environ cinq centimètres d'épaisseur.
Il permet de limiter les apports d'eau, que ce soit pour les plantes en pleine terre, en pot ou en jardinière.
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Cuvette d'Arrosage :
Généralement les deux premières années de plantation, les arbres et les arbustes ont besoin d'apports d'eaux réguliers et abondants pour un bon enracinement.
Pour que les eaux, d'arrosage ou de pluie ne ruissellent pas et atteignent bien les racines, l'astuce consiste à former une cuvette autour du tronc.
Elle doit mesurer environ 40 centimètres de diamètre sur 6 cm de profondeur.
Des trous peuvent également être faits, avec une tige en fer, à l'aplomb de la ramure pour faciliter la pénétration en profondeur de l'eau.
Rigole et canal d'irrigation :
Dans le même principe que les cuvettes d'arrosage des rigoles, façonnées au pied et le long des végétaux, évitent le ruissellement de l'eau.
Cette technique peut aussi facilement être mise en place au potager, le long des semis en ligne.
Les eaux de pluie sont recueillies dans la rigole et distillées peu à peu dans la terre.
RECUPERER L'EAU DE PLUIE :
Gratuite, l'eau de pluie est une bénédiction pour le jardinier.
Récupérer l'eau de pluie c'est vraiment retrouver les gestes d'autrefois où l'on voyait dans tous les jardins, des cuves, des citernes ou autres contenants.
Cette eau présente également l'avantage d'être toujours à température ambiante, ce qui est apprécié par les végétaux.
 Brancher des récupérateurs sur les descentes d'eau de pluie en provenance des toits.
Dans le commerce on trouve de nombreux modèles de récupérateurs d'eau.
Attention cependant à certains récupérateurs plastiques qui ,s'ils valent chers, ont une courte durée de vie.
Les plastiques subissent en effet de plein fouet les écarts de température entre grosses chaleurs et gels, ce qui les amène à se fêler.
Jouer la carte de la récupération à 100% en chinant pour trouver des vieux tonneaux ou des cuves en zinc ; Ils offrent, outre une meilleure résistance, un meilleur esthétisme.
Si la cuve, ou le bac de récupération, est installée dans le jardin, hors branchement sur une gouttière, penser à mettre un grillage fin sur le dessus pour éviter que les feuillages tombent dedans.
Pour masquer les récupérateurs, une astuce souvent utilisée consiste à installer autour un treillage pour soutenir des plantes grimpantes.
En plus d'être décoratives, les plantes apporteront un peu de fraîcheur et d'ombre à l'eau, évitant ainsi les gros écarts de températures.
Dans un grand jardin, il est possible de forer un puits.
Mais attention une demande préalable de déclaration de travaux doit être faite à la mairie. Cette dernière peut refuser.
Dans un petit jardinet ou dans une cour, l'installation d'un récupérateur est difficile faute de place.
Par contre, rien n'empêche, à l'approche de la pluie, de sortir arrosoirs, seaux, bassines... pour recueillir l'eau
ARROSER AVEC UN ARROSOIR :
L'arrosoir fait partie des outils de prédilection du jardinier, il est pour beaucoup l'instrument roi des arrosages.
Même si c'est vrai que l'on trouve souvent lassant et fatiguant de transporter les arrosoirs, ça reste néanmoins le meilleur système.
Il permet de parfaitement bien doser la quantité d'eau à apporter à chaque plante.
L'arrosoir est beaucoup plus précis qu'un tuyau, et il permet d'arroser bien au pied des plantes sans toucher le feuillage.
Il est bien adapté pour les fleurs, les plantes et les légumes, ainsi que pour les apports d'eau dans les cuvettes d'arrosage des arbres et des arbustes.
Il y a trois manières d'arroser avec un arrosoir : au goulot, avec la pomme fine, ou avec la grosse pomme.
• La pomme fine est idéale pour arroser les semis, les jeunes plantules, les plantes en pépinière et les plantes fragiles.
• La grosse pomme est traditionnelle et donne des arrosages classiques.
• Au goulot, pour bien cibler où l'on souhaite arroser.
Ils permettent d'arroser bien au pied en épargnant les feuilles des plantes.
Il est également utile au moment des plantations car il tasse bien la terre autour des racines.
Pour les arrosages avec une pomme, il est préférable d'orienter la pomme vers le haut.
Ainsi l'eau tombe moins "lourdement" ce qui permet de ne pas trop compacter la terre.
ARROSER AVEC UN TUYAU D'ARROSAGE :
A débit plus ou moins fort, à jet variable ou non, il en existe maintenant une foultitude de modèles.
Si un système de jet d'eau évite de transporter des arrosoirs, il pose d'autres problèmes s'il n'est pas bien adapté.
Combien de jardiniers pestent après le tuyau qui s'enroule et fait des noeuds, ce qui bloque l'arrivée d'eau ; Quand par miracle, il se dénoue c'est la douche garantie !
Divers accessoires et embouts peuvent être ajoutés pour diversifier les types d'arrosage, un peu comme avec l'arrosoir au goulot ou avec une pomme.
L'erreur qui est souvent faite est d'ouvrir le robinet trop fort, ce n'est vraiment pas la peine.
Diriger bien le jet doux vers le pied des plantes pour ne pas arroser les feuilles.
Certaines pommes sont très fines et particulièrement bien adaptées pour les brumisations.
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