L'outillage de jardin, tous les conseils, page 1

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Quand on arpente les rayonnages des jardineries, les outils rutilants nous attirent et on est tenté de tout acheter. Mais si les outils de jardinage sont les compagnons indispensables au jardinier, ils doivent être bien adaptés. Un choix restreint mais judicieux est suffisant pour entretenir son jardin. Un dicton édicte que les bons outils font les bons jardiniers, et il se vérifie au quotidien. ... ... Identifier les besoins : Le choix des outils à acheter dépendra tout d'abord de la grandeur du terrain à entretenir. Le matériel ne sera pas le même selon que l'on possède un jardinet ou un grand jardin. Tout dépendra également des cultures que l'on souhaitera mettre en place : plantes, arbres, potager, pelouse… Le choix des outils comme les bêches, les fourches ou les louchets s'effectuera aussi en fonction de la nature et la composition du sol . La base est cependant toujours la même car, quelle que soit la taille de l'espace et les végétaux concernés, le jardinier a des gestes impératifs à effectuer. Ainsi il bêche, travaille la terre, sème, repique, plante, transplante, taille, désherbe, arrose… sans compter les travaux d'entretien de la pelouse. Avant d'acheter, listez vos besoins réels afin de faire les bons choix. Bon nombre d'outils ont également plusieurs usages ; ainsi si la bêche retourne la terre elle permet également de creuser des trous pour les petites plantations. Pensez également que certains outils d'un usage occasionnel peuvent se louer ou se partager entre famille, amis ou voisins. La location reste une très bonne formule qui évite les charges d'entretien, de remisage. Ne pas oublier non plus que les outils ne seront efficaces qu'à condition de bien les entretenir. Bon marché ou cher : Pour un même outil, l'éventail est immense et les prix varient du simple au quadruple voire plus. Surtout si l'on s'essaie au jardinage  sans certitude de devenir mordu(e), on a tendance à acheter en ne considérant que le prix. Grave erreur économique ; les outils bon marché, donc sans marque, ont une très courte durée de vie ; bien souvent une seule saison de jardinage. Par exemple une bêche achetée 10 € : son fer sera vite émoussé, son manche n'aura pas une bonne résistance, se fendillera peut-être, mal usiné vous apportera des échardes, le fer se déchaussera… Scénario catastrophe ? Pas tant que ça pourtant, qui n'a jamais connu ces situations ? Et là, on se lassera vite et considérera que décidément le jardinage est destiné aux masochistes ! Le même outil, cette fois-ci de marque, que vous paierez certes peut-être le double, n'aura aucun de ces défauts et vous durera au moins 10 ans…. Souvent toute une vie. Bien sûr, lorsque l'on démarre, le budget outillage est souvent très lourd et l'on ne peut souvent pas se permettre d'acheter toute la gamme en marque.  Pour amoindrir la dépense on pourra donc transiger sur les plus basiques que l'on s'empressera de remplacer dès retour à meilleure fortune. On restera toutefois intransigeant pour les outils à usage fréquent comme le bêche, le râteau, la binette, le plantoir, le sécateur…  On sera moins regardant pour les autres, on pourra même s'en passer parfois. Adapter l'outil à sa morphologie : Pour un travail efficace et de qualité, l'outil doit être bien adapté que ce soit à la main ou à la taille de la personne qui l'utilise. Un tel outil permet d'effectuer non seulement un bon travail, mais aussi évite le mal de dos et les courbatures. Il faut toujours privilégier le côté pratique de l'outil et son ergonomie, et non son "look". Un outil de jardin est le prolongement de votre main. Il doit vous aider, c'est lui qui s'adapte à vous et non l'inverse. Il doit offrir vraiment un confort optimal d'utilisation pour que le jardinage reste un plaisir et non pas une corvée. Il ne faut pas hésiter, dans les jardineries, à prendre les outils en main pour tester leur poids et la position de son dos lorsqu'on l'utilise. Un poids trop lourd est handicapant, mais trop léger aussi si on ne "sent" pas l'outil. Une bêche trop lourde est difficile à manœuvrer,  un outil de taille comme l'échenilloir que l'on porte à bout de bras, vous fatiguera vite vous obligeant à de fréquentes pauses. Traditionnellement les manches des outils, comme les bêches et les louchets ont toujours mesuré un mètre ; mais la population au fil du temps a grandi et l'adaptation n'a pas toujours été faite. Heureusement de nos jours on trouve des manches, amovibles ou non,  de plusieurs tailles. De même les outils à main qui ont des poignées munies de coussinets évitent bien des ampoules au jardinier. Contrôler également la robustesse et la facilité d'entretien de l'outil. Une autre chose à ne pas perdre de vue est que les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs, et si le voisin trouve un outil génial, il n'en sera peut être pas de même pour vous. Quel manche choisir : Devant les rayonnages ont reste souvent dubitatif devant le choix des manches d'outils. Outre la taille, comme nous l'avons vu précédemment, la matière entre également en ligne de compte. Les manches qui se terminent en T permettent de démultiplier la force et de travailler ainsi plus facilement. Vérifier également que le manche est bien droit, et que la jonction entre le manche et l'outil soit bien solide. Manches en Bois : Quel que soit le bois choisi, les manches bruts présentent le défaut de se salir rapidement et on a souvent tendance à se mettre des échardes. Si les manches vernis sont à priori plus doux, leur revêtement s'écaille assez rapidement, on se râpe alors les mains dessus. Il est préférable de prendre des manches en bois ciré qui sont très doux et ne présentent aucun des inconvénients des deux premiers. • En pin ou en sapin, les manches présentent l'avantage d'être peu onéreux, par contre ils sont assez fragiles. • En hêtre, les manches sont plus solides mais se cassent quand même si on force trop dessus. • En frêne, les manches sont d'excellente qualité en étant tout à la fois souples et résistants. C'est ce bois qui était traditionnellement employé pour la fabrication des manches, mais il est de plus en plus délaissé car plus onéreux pour les fabricants. Manches en Acier : Ils sont très robustes mais souvent désagréables à tenir car l'acier est très froid et parfois glissant. Préférer, dans ce cas, un manche où l'acier est recouvert d'une gaine plastifiée, cette dernière vous évitera en plus des ampoules aux mains. Manches en matériau composite, en fibre de verre : Ce sont des manches extrêmement résistants et agréables à tenir. ... ...

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